Suite à la lecture (ou relecture) du commentaire de Val, j'ai décidé de vous partager quelques trucs que j'ai. Je n'ai pas la science infuse, plutôt diffuse, mais bon, j'ai mes outils pour me faciliter la tâche.
1. j'utilise un panier pour les crayons et les papiers.
Ca l'air idiot, mais ce genre de panier pour les produits ménagers avec divisions est parfait pour tout mettre à portée de main. Fini de chercher les foutus crayons, l'aiguisoir, l'efface et les feuilles de papier. Faudrait que je fasse mieux pour les papiers parce que c'est pas terrible, mais pour le reste, on a tout en mains. J'ai même récupéré l'étui de mon grand garçon pour les autres crayons (feutres, crayons de couleur (en partie), colle, autres crayons à mine, etc.). J'ai même mis quelques paires de ciseaux si les enfants décident de bricoler.
De toute manière, mon fils n'a jamais ses crayons pour faire ses devoirs, dans son sac d'école. Mieux vaut avoir certaines choses en double à la maison.
2. Une fois rentrés de l'école, go aux devoirs. Pas de niaisage, ni de négociage, c'est direct les devoirs et leçons à la maison. Fiston arrive à 15h30 de l'arrêt d'autobus, on ramène nos pénates chez nous et on débute rapidement les travaux scolaires. C'est difficile au début, mais ca devient vite une habitude.
Mon grand sait que ca vaut la peine de faire des efforts pour que ca se termine rapidement et qu'il puisse enfin aller jouer avec la wii (jusqu'au souper). La wii étant une source de motivation pour lui, fiston sait ce qu'il a à faire. S'il décide de me niaiser et aller directement dans sa chambre pour jouer avec autres choses, c'est lui qui perd du temps pour jouer avec la wii au final. La décision lui appartient au final et je demeure inflexible là-dessus.
3. Utiliser les outils du prof.
Je ne sais pas comment votre enseignant(e) fonctionne, mais moi, j'ai un plan pour les deux prochaines semaines à venir. C'est moi qui détermine ce qui doit être fait selon la liste. Des fois, j'en fais moins au début (ca va aussi avec l'humeur et la concentration de fiston), d'autres (et la plupart du temps), on en fait davantage au début pour avoir l'impression d'être en congé les autres soirs de la semaine.
4. Garder le plus facile pour la fin.
Ca ressemble au point 3, mais à chaque soir, mon grand doit lire un petit livre par jour. J'avoue que c'est mon conjoint qui s'occupe des bains et des couchers le soir et il lit avec lui le petit livre. Ou plutôt écoute la lecture du petit livre et signe comme quoi c'est lu. Ca fait office d'histoire, fait pratiquer la lecture et permet de préparer le dodo. Ca donne l'impression d'avoir moins de leçons à faire et comme celle-ci est très légère, ca passe comme dans du beurre.
5. Faire de son mieux.
On est pas des profs (ok, j'ai plus de la moitié du bacc de fait, mais quand même). Ne pas hésiter à aller chercher de l'aide auprès de l'école. Mon fils a eu un plan d'intervention l'année dernière et l'enseignement lui était adapté en partie. Il a eu besoin d'orthopédagogie et maintenant, ce n'est plus nécessaire. On a enfin trouvé le bon médicament et oui, la première année, c'est la plus rock'n'roll. Et ce n'est pas toujours facile non plus, faites-moi confiance ;).
Si jamais ca ne fonctionne pas pour les devoirs et leçons, ca se dit au prof. Bien des fois j'ai eu à lui laisser comme message que mon grand refusait de faire ses devoirs. Je ne vous dis pas le nombre de pages barbouillées il y a eu dans les agendas de mes enfants. Cette année, c'est vraiment très léger. Mais mon deuxième vient de commencer et c'est reparti mon kiki ;).
6. Avoir des attentes réalistes.
On veut tous le meilleur pour nos enfants et c'est bien ainsi. Mais il faut connaître ses limites et lui apprendre à reconnaître ses bons points. Viser le 100% à tout prix est malsain (je sais, je suis très dure envers moi-même et je dois y travailler continuellement) et décourageant pour les enfants.
7. Observer
Le parent est le meilleur des observateurs pour son enfant. On est dans un rapport un-un et franchement, des fois, on voit très bien où notre enfant connaît des difficultés.
En observant mon grand, j'ai pu constater, l'année dernière, qu'il n'éprouvait pas de difficultés avec l'ordre décroissant. C'est juste qu'il avait inversé l'ordre d'écriture pour les nombres (de droite à gauche au lieu d'écrire de gauche à droite comme d'habitude). EX: fiston écrivait 3,7,10 en ordre décroissant, mais en débutant avec le 10, le 7 et en terminant avec le 3.
Quand on voit le résultat final sur papier, on pense qu'il n'a pas compris la consigne, mais en l'observant comme il faut, c'est tout à fait l'inverse ! Lorsque j'ai vu le type d'erreur qu'il faisait, je l'ai immédiatement communiqué avec son enseignante. Mais si je ne l'avais pas vu, il en aurait fallu du temps pour s'en rendre compte. On peut pas demander ca à une enseignante avec 30 élèves, c'est hors de ses limites !
Maintenant, forte de mon expérience d'observation (évaluation formative, cours que j'ai adoré en passant), je note les erreurs type de mon grand. Cela me sert pour la révision de l'orthographe (je laisse tomber ceux qui sont su et on travaille les plus difficiles). J'écris le mot à la manière de mon enfant pour voir si ca se répète avec d'autres mots (ex : écrire le mot fermé au lieu de fermer, en indiquant que ce n'est pas conjugué, que c'est un verbe).Ca demande peu de temps parce qu'on voit rapidement où sont les erreurs. Et ca se travaille bien par la suite ;).
Voilà à date mes trucs pour faciliter les apprentissages de mon fils. Il ne faut pas oublier non plus que tout ce qui est vu à la maison a été préalablement vu en classe. Donc le gros du travail est fait, habituellement. Mais ca ne veut pas dire que ce qu'on fait est de moindre valeur, bien au contraire. Montrer à ses enfants que l'on prend par à leurs études les valorise et les encourage. J'avoue que quand j'ai une crise, je la trouve pas évidente et c'est pas facile, mais bon, faut garder courage ;).
